En Français
Mes recherches de thèse, intitulées Les scènes Ladyfests en France et en Allemagne : Transferts culturels, action politique et pratiques musicales, s’intéressent aux régimes d’influences politiques et artistiques d’événements mêlant militantismes féministe et queer, et musiques populaires. Elles s’inscrivent ainsi dans un cadre conceptuel à l’intersection entre ethnomusicologie (du proche et du contemporain) et sciences de l’information et de la communication. Elles s’appuient sur une enquête ethnographique ainsi qu’une analyse de la production médiatique (fanzines, flyers, affiches) de la scène étudiée.
Plus largement, je me suis intéressée aux constructions des scènes locales en sous-réseaux et flux d’action, notamment organisés par des divisions politiques, lors de mon mémoire de Master 1, qui portait sur la scène punk à Nancy.
D’autres encore de mes travaux se penchent sur la question du numérique et interrogent les liens entre scènes virtuelles (globales) et scènes locales : je me suis par exemple intéressée aux communautés en ligne d’amateurs féministes et queer de musiques metal, et développe actuellement une enquête sur les collectifs queer et féministes de musiques électroniques en Europe de centrale et de l’Est.
In English
My PhD thesis investigates the artistic and political culture of punk-feminist festivals in France and Germany. I use a mixed-methods framework of analysis that entangles ethnomusicology and media studies. I draw on ethnography and a close study of the scene medias (zines, flyers, posters).
During my Masters, I also researched local punk scenes and their political divisions. Other research projects I have developed in parallel of my PhD investigate the links between virtual and local scenes in a queer and feminist perspective: I have for instance studied the online communities of queer and feminist metalheads. More recently, I have been developing a forthcoming study of queer and feminist electronic music collectives in Central and Eastern Europe.
Louise Barrière 